Depuis le 1er janvier 2019, la commune nouvelle, [bleu]Glières-Val-de-Borne[/bleu], fait partie de la Communauté de Communes Faucigny-Glières et du canton de BONNEVILLE, avec une population de 1782 habitants, les Gliérois et les Gliéroises.
C’est une entité de plus de 7312 hectares, largement majoritaire sur le Plateau des Glières.
Glières-Val-de-Borne est située entre les passages rétrécis des Evaux au Nord et des Etroits au Sud, dans la moyenne vallée du Borne qui prend sa source au pied de la Pointe Percée, point culminant de la chaîne des Aravis. Glières-Val-de-Borne fait partie du bassin versant de l’Arve.
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Histoire
Les habitants d’Entremont et de Petit-Bornand les Glières sont liés par une histoire commune. Ils ont été pendant plus de 600 ans sous le joug des Chanoines de l’abbaye d’Entremont, jusqu’à leur affranchissement en 1772. Les deux communes ont été créées en 1774.
En 1860, après le rattachement de la Savoie à la France, Petit-Bornand et Entremont appartiennent à une zone défiscalisée privilégiée, la "zone franche", qui perdura jusqu’en 1923. Cette période florissante est marquée par un regain d’échanges commerciaux avec la venue, dans les nombreuses épiceries des 2 villages, des habitants du haut de la vallée, fervents adeptes de la contrebande : la douane est à Saint-Jean-de-Sixt (Pont de la douane).
En 1940, le regroupement de nombreux maquisards a lieu sur le plateau des Glières. Petit-Bornand et Entremont servent de relais pour le ravitaillement et les liaisons de la Résistance. Tom MOREL, chef du maquis des Glières, est assassiné à Entremont. En 1945, Petit-Bornand est citée à l’ordre de l’armée et voit à son nom s’ajouter celui de Glières en 1947(1). Sur le Plateau des Glières a été érigé en 1973 le monument d’Émile Gilioli, inauguré par André Malraux le 2 septembre et dédié aux résistants morts sur le Plateau. 